Je sors du journal de Saramago pour rédiger le mien. Je l’ai acheté cette après-midi à la grande librairie dépendante du centre avec le dernier Houellebecque. J’ai bu un café, allumé une cigarette, le ciel s’est dégagé, le soleil fait faux-filet, j’ai pris le chemin de la librairie en question, rue de Tivoli, coude à droite au niveau du jardin Bucciali, ça monte un peu, passe devant un square dont j’ignore encore le nom, ça descend et me voilà rue Faidherbe, Logne n’est pas bien grande. Objet : un livre pour Doriane. Éléonore m’avait dressé une liste, je n’ai rien trouvé, il n’y a que les nouveautés et des best-sellers. J’y suis resté un bon moment, avais pensé à Saramago comme cadeau possible, ai vu ce livre dont j’ignorais tout (j‘ai oublié le titre) que j’ai aussitôt ajouté à Houellebecq. Une fois rentré, j’ai lu la préface avec une cigarette. Ce livre est évidemment composé de bribes, d’extraits, de fragments et je me demande si je n’ai pas lu certains d’entre eux dans le livre que Mylène m’avait offert (titre ?), ou un autre (ils se trouvent tous encore dans un carton, le 107 ou 108) ; en tout état de cause je suis sûr d’avoir déjà lu des extraits du journal de Lanzarotte, j’espère que ce ne sont pas les mêmes. J’en ai lu une cinquantaine de pages en fin de soirée après avoir sauté les poèmes qui ouvrent l’ensemble, je verrai plus tard si le cœur m’en dit. C’est réjouissant… (Aller chez les libraires, oui, mais si je n’y trouve pas ce que je veux ?... Sur la route du retour, Grand Rue, vieille ville – ça grimpe sec, je n’en pouvais plus –, je suis passé devant la librairie d’ici, ai marqué un temps d’arrêt : et si j’y trouvais l’un des livres que m’avait conseillés Éléonore ? Finalement, j’ai poursuivi mon chemin…

 

30 janvier 2021