Samuel et les enfants sont rentrés, Saima est restée à l’appartement pour une durée indéterminée, c’est bien ma chance. J’avais entamé Une femme et la guerre et l’ai achevé dans la foulée : cela fait une cinquantaine de pages ; le reste du volume, les trois-quarts, est consacré à la « bande dessinée », dixit le préfacier/traducteur (alors que j’avais parlé de manga ; mais « manga » n’est-ce pas bande dessinée ?). Il s’agit de deux nouvelles parues à la fin de la guerre, la première « caviardée » (dixit le traducteur) par les États-uniens, la seconde, qui en est la suite, parue plus tard dans son intégralité. Elles ont été réunies ici dans leur version d’origine... C’est très mal écrit, mais intéressant (ce texte mériterait d’être revu par un écrivain) : une débauchée/prostituée, sa fascination pour la guerre, l’amour vain et en pure perte… (Rêve de cette nuit : mon père, moi le fils inconnu – ou non reconnu ? –, ses copains qui disent et se disent en me voyant : « C’est le fils de… » il me semble qu’il s’agissait de Marian, en tout état de cause pas de son vrai prénom ; puis des toilettes à l’extérieur, je pisse en me cachant ; c’est incroyable ce que je peux rêver de toilettes où il m’est difficile de me soulager – pisse, caca ou jus, mais en général caca –, en général parce qu’elles sont impraticables – à soumettre à un pro du ça…
26 octobre 2022