Je suis allé voir Dout, ai pris une douche, me suis habillé (j’étais auparavant dans mon yukata), me suis installé à la table de la terrasse avec un café (j’ai emporté mes sticks et mon chocolat), je vais fumer ma deuxième cigarette. J’ai tout un lot de livres, mais je ne suis pas sûr que j’aurai l’esprit à lire… J’ai tout de même entamé L’Ancêtre de Saer. Mais mes pensées sont ailleurs, je suis distrait. Je pense qu’il me faudra un moment pour m’acclimater à cette situation inédite… Les chiens vont et viennent entre ombre et soleil, entre soleil et ombre, entre l’extérieur et l’intérieur. Le temps est magnifique, mais la terrasse est secouée de courtes rafales de vent. (Et qui se pâme face au silence de la campagne ? Il y a vingt habitants dans ce hameau et ça n'arrête pas de la journée, scie, tronçonneuse, canards, grenouilles, oiseaux, marteau, batteuse... C'est plus calme chez nous, dans le centre de Tourbe...) Je suis revenu à l’intérieur