J’ai fait la saisie des derniers jours de mai, puis je suis retourné sur la terrasse, allant de l’ombre au soleil et du soleil à l’ombre, avec Saer, curieux récit d’un homme du XVIIe ou XVIIIe siècle (d’après ce que j’en ai compris) (mais plutôt du XVe, époque de la conquête) qui se retrouve au sein d’une tribu d’Indiens (où ? en Amérique du Sud ? mais qu’importe). C’est le seul rescapé de l’équipage dont les autres membres ont été liquidés avant d’être mis à cuire sur le gril (en vérité, il s’agit d’une poignée d’hommes de l’équipage partis en reconnaissance à terre). Il est le seul à avoir été épargné. On ignore toujours pourquoi… (À dix pages de la fin, je me demande ce qu’est devenu le deuxième homme à qui la même aventure est arrivée, qui, un an après l’arrivée du narrateur, a de même été le seul rescapé d’une mission à terre.) J’ai appelé Éléonore qui ne répond pas. Où est-elle en ce jeudi de l’Ascension avec Armel ? Je vais tâcher de me mettre à Mai