Sur son crâne est posée une ridicule toque de fourrure brune ; trop petite, à moins qu’elle ne soit négligemment rejetée en arrière, on ne sait. En tombe une abondante chevelure blonde qui encadre bien son visage – sauf une mèche, à gauche sur le front, qui lui effleure les cils – et repose mollement sur ses épaules jusqu’à la naissance de la gorge. Les épaules sont étroites et un peu maigres, tout comme le reste de son buste : les bras frêles qu’elle tient serrés contre elle et repliés sur sa poitrine (la main droite dissimule le cou que les trois doigts restants semblent vouloir étrangler ; la gauche, aux doigts largement écartés, repose à plat entre ses seins) et le bassin étroit qui atteste définitivement la jeunesse de la fille. Mais il reste la poitrine, dont on devine, d’après les renflements excessifs qui débordent largement de chaque côté de ses avant-bras, qu’elle est plantureuse et tombante. Et l’on ajoute : trop plantureuse et trop tombante, et encore une fois on s’étonne de cette flagrante anomalie anatomique...