Il sera 21 h 30 lorsque tout le monde, y compris André, se mettra à table, et, jusqu’à la mi-nuit, heure à laquelle ils seront conviés à célébrer la nouvelle année par une farandole endiablée dans le jardin, personne ne se doutera que dans les bennes et les pelles d’engins démolisseurs sont déjà écrites leur destinée...
(C’est du jardin du foyer que proviendront les premiers vrombissements, puis les premiers fracas de chutes de pierres sur le toit vitré de la véranda de Romain. Il leur faudra un temps avant d’en prendre conscience et de comprendre, et un autre avant de reconnaître au volant de la machine colossale qui, à ce moment-là, entamera le deuxième étage de la bâtisse, un François-Xavier habile leur adressant un signe de la main…)