Raymond ne comprend toujours pas, mais répond :
« Ça, je ne sais pas ; faudrait lui demander.
– C’est bien ce que j’ai l’intention de faire. »
Les odeurs en provenance de la cuisine se précisent.
« Ça a l’air bon ce que votre dame prépare.
– Ah, pour être bon, c’est bon. Mais vous savez, elle a un défaut : elle fait toujours trop juste. C’est à peine s’il y en a assez pour tout le monde. Comme vous me voyez, à chaque fois que je sors de table, j’ai encore faim. Alors, vous pensez ! »
Lazare considère son bon ventre rebondi.
« Et où je peux le trouver, ce Samson ?
– Au bout de la rue.
– Vous ne pouvez pas être plus précis ?
– Non.
– Je m’en doutais...