Guillaume
(rejet)
Il m’est impossible de prononcer le prénom Guillaume sans penser aussitôt au Conquérant, le Bâtard, qui, depuis quatre ans, est l’une de mes préoccupations principales... La Normandie, l’Angleterre, un ami normand, mon attachement (attirance, fascination, obsession) à l’Angleterre que tel Léo je regarde de loin sans me résoudre à y mettre les pieds, puis ce prénom qui tout naturellement (est-ce si naturel que ça ? le rapport phonétique qu’il entretient avec mon propre prénom est-il un élément suffisant pour parler de « naturel » ?) s’est imposé pour nommer quelques uns de mes personnages – qui par ailleurs n’existent pas, puisqu’ils sont toujours le même, puisque, quoi qu’il en soit, il s’agit de moi, ou pour le moins d’un autre ou d’autres mois –, puis cette Dives fictive qu’au hasard j’avais choisi sur la côte normande pour figurer la ville non nommée de La Barge, tout cela, plus quelques autres coïncidences, autres « signes » qui à l’instant ne me viennent pas à l’esprit, m’a amené directement à la figure fascinante et énigmatique de Guillaume le Conquérant...