J’accumule les biographies – dont celle de La Varende, autre de ces chemins qui m’ont conduit jusqu’à lui –, je relève les citations, les évocations, classe les images, me rends sur les lieux. Bref, Guillaume/William le Bâtard devient de plus en plus un compagnon.
Alors, mettre en scène un personnage portant ce nom m’est très difficile. À moins qu’il ne soit tout simplement moi... Mais dois-je me mettre en scène ? Dois-je ici, et encore une fois, pointer mon nez et entrer moi aussi dans la rue ?
10 janvier 1991