– Oui, c’est ça.
– Et il se prénomme bien Raymond, n’est-ce pas ?»
Elle acquiesce de la tête en se demandant ce qui peut bien le faire sourire tout à coup.
« Intéressant, tout cela. Intéressant. »
Il se remet en marche, passe dans le salon, elle à sa suite. Ne s’y trouvent plus que Gilbert et Médard, plus une gamine inconnue qui, accroupie au pied du fauteuil, caresse la tête du chien.
« Et celle-là ? elle est à vous aussi ?
– Non, c’est une petite voisine. Elle vient voir Médard. Bonjour Nathalie !
– Bonjour, madame Clémence !
– Médard ? »
Il cache difficilement le dégoût que lui inspire le tableau de ces deux enfants accroupis auprès du chien : comme il abhorre les impotents, les adultères, les enfants adoptés, les races troubles, les ménagères négligées et polissonnes, les adolescents effrontés, Lazare méprise les chiens et les enfants trop sensibles...