Mathilde se tenait debout contre la fenêtre. Elle se présentait à moi de trois-quarts face, avec le visage de profil tourné vers la droite et très légèrement baissé. Le bras gauche était invisible, tandis que le droit s’appuyait au rebord de la fenêtre avec une certaine raideur et légèrement écarté du corps. C’est sur la main que s’appuyait tout le corps. L’auriculaire, dont je ne voyais que l’extrémité, reposait raide sur le bois ; le pouce était de même raide et approchait l’horizontale ; les trois autres doigts étaient à demi pliés autour de l’arête du rebord. Les cheveux sont relevés en rouleaux et dégagent parfaitement l’oreille et le cou ; les yeux sont clos et les lèvres esquissent un imperceptible sourire : c’est l’impression de quiétude qu’il dégageait qui m’a mis sur la voie...