Alors ? que faire ? comment procéder ? J’ai bien tenté quelques derniers découpages, à savoir supprimer toute la portion du tissu libre et accessible ; mais c’était insuffisant : il restait malgré tout encore une parcelle nettement visible et relativement importante (trop importante pour que je la néglige), celle qui, prise à droite dans l’aine et à gauche dans le pli de l’articulation de la jambe, dissimulait en partie son sexe, telle une flèche dont la fermeture éclair était la hampe molle.

Devais-je abandonner ? Il n’en était pas question. Alors, je me suis de nouveau reculé, puis accroupi pour prendre la position exacte de l’observateur face à la toile ; et là, je me suis aperçu que du tissu restant on ne voyait que peu, et que le seul accroc, en définitive, provenait de la fermeture éclair qui, lâche, était comme une espèce de petite crosse dardant d’entre ses cuisses. Et si je ne pouvais modifier en rien la position du corps, ni lui faire faire le moindre mouvement, ni exercer la moindre pression ou traction sur le vêtement l’habillant – c’est-à-dire  entrer en contact avec la peau, fût-ce via une partie de ce vêtement –, en revanche, je pouvais modifier la forme ou la position de telle ou telle partie de ce vêtement...