En premier lieu, je me suis occupé du dos, partie la plus accessible et donc la plus rapidement découvrable (mais aussi la plus importante, d’emblée j’allais avoir accès à la majeure partie de son corps encore dissimulé – à ce stade, je ne voulais plus m’imposer la découverte progressive : j’étais trop impatient d’en finir) ; en un clin d’œil, je l’ai ouvert et en ai rabattu les deux pans sur le devant. Puis, très vite, et sans me laisser le temps ni le plaisir d’étudier plus en détail cette peau brutalement découverte – car dessous elle ne portait qu’un soutien-gorge, dont j’avais la plus grande hâte de prendre connaissance des bonnets –, j’ai incisé la manche droite et, suivant la ligne du bras jusqu’à sa jonction avec le dossier, l’ai découpée – précipitamment, je l’avoue, et donc très malproprement. Ceci fait, je me suis placé de l’autre côté et de la même manière, ai découpé la manche gauche en une ligne épousant le dessin de son bras, avec cette fois la possibilité d’atteindre l’ourlet du poignet et donc de découvrir entièrement ce bras. Puis je suis revenu à ma position d’origine, c’est-à-dire celle de l’observateur face à la toile, et ai exercé une traction sur le vêtement... Que me restait-il ? Encore une fois, les zones de contact ; mais qui, en vérité – puisque celle de la main et de la tête ne concernait que la peau – ne se résumaient qu’à une seule : celle des bras entre eux. J’ai eu tôt fait de contourner cette zone et donc d’éliminer, en découpant ce qui subsistait de la manche droite au niveau du dossier tout en délaissant ce qui en restait de l’autre côté qui, de toute manière, ne se voyait pas, et seul ce qui était visible importait...