Je pouvais alors me relever et contempler mon travail : du jean primitif, ne restait plus qu’un minuscule short, et, si j’exceptais les pièces prisonnières – qui d’ailleurs se voyaient à peine –, les jambes de Nadège étaient parfaitement nues.
Mais le plus délicat restait à faire, c’est-à-dire le retrait du haut, à savoir ce sweat-shirt qui, quoiqu’ample, allait me poser quelque problème du fait de la position particulièrement complexe des bras, c’est-à-dire – je le rappelle, et on gardera à l’esprit le fait qu’elle était assise en travers de la chaise – le gauche posé au niveau du coude sur le dossier et plié de sorte que la main soutienne la tête ; le droit de même plié, et coincé au niveau du poignet entre l’aisselle gauche et le dossier.
J’avoue que, durant un moment, je me suis senti dépassé, et même, dirais-je, désemparé. Mais fort de ma première expérience, qui m’avait enseigné la science du contour, et chargé d’une excitation accrue par la vue à nu de la partie inférieure de ce corps immobile et comme offert, je me suis vite repris et sans plus hésiter m’y suis mis...