Jeudi, nous sommes allés à la clinique pour le retrait des fils. Contre toute attente, ce n’est pas terminé : du fait de sa « maladie », la cicatrisation se fait mal et le vétérinaire a dû lui poser quelques agrafes (comme pour du papier ; c’est très étonnant, et vaguement inquiétant), le retrait total est reporté à jeudi prochain... Fallait-il en plus lui imposer cela ? Ça ne finira donc jamais. Mais dans une certaine mesure, ça me rassure (le mot est bien hardi) car le fait d’y retourner est comme une espèce de sursis. C’est idiot, mais c’est ainsi... Pour le reste, je ne m’étalerai pas et n’en dirai pas davantage. Cela m’étonne : je me serais attendu à beaucoup en parler, mais au bout du compte, je m’aperçois que je n’en ai pas envie. Peut-être est-ce par superstition, car, hormis quelques plaintes de temps à autre – pas forcément imputables au mal puisque toute la peau de son ventre est irritée et elle doit en souffrir –, elle se porte bien. En donne du moins toute l’apparence. Alors, qu’est-ce que je peux dire ?...