De ce fait – du moins, je le pense –, la tension est moindre, bien moindre. En outre, à partir d’aujourd’hui, je suis à la maison pour au moins quinze jours. Ça me soulage, car je me suis aperçu que je ne supportais pas de n’être pas là, de ne pas la voir.

Aujourd’hui, premier beau jour depuis longtemps. Je ne suis pas très sensible au temps, mais toutes ces semaines épouvantables de grisaille, de pluie et de froid n’ont rien arrangé à notre état d’esprit actuel. Du soleil, c’est comme un peu de vie retrouvée. Ça ne coûte rien d’y croire...

Je m’accroche au Rapport. Vaille que vaille. Pour le reste des écrits, c’est le garage... Vendredi, j’ai envoyé le premier texte venu à un énième concours. Il n’a pas une chance (c’est Max), c’était juste histoire de me faire croire que je fais quelque chose, que j’agis...

Il est quatre heures, je me couche...