Je remarque depuis quelques jours un certain relâchement général, qui ne se manifeste pas réellement, pas de manière vraiment visible, mais est néanmoins sensible... Tout cela n’est pas très clair. J’ai un fort mal de crâne et j’ai toutes les peines du monde à écrire. Ce que je ne devais pas faire. Il y a encore dix minutes, j’étais loin de penser que j’allais venir m’asseoir au bureau pour y ouvrir le cahier et y rédiger quelques lignes. En montant, je ne pensais qu’à poursuivre la route jusque dans la chambre en m’interdisant le virage à droite qui immanquablement m’aurait emmené jusque dans le bureau. Et ça n’a pas manqué. J’ai pris ce virage et suis venu m’asseoir, juste pour prendre connaissance du saint ou de la sainte du jour dont je pensais remettre à demain l’histoire. C’est l’histoire d’Agathe (et je sais que demain – pas eu le temps d’éviter le bulletin météo télévisé – ce sera Gaston). Mais au lieu de me lever et d’aller me coucher, j’ai ouvert le cahier, et à tout hasard, j’ai commencé à y tracer les premières lignes, consacrées au journal qui depuis quelque temps se relâche...