Les travaux vont bon train au numéro 8 de la rue V. La désinvolture de Noël, d’Étienne et de Jean Apôtre n’est que façade, car aussitôt qu’André quitte les lieux – où il ne tarde jamais à revenir pour une de ses innombrables visites de contrôle qui pèsent à chaque fois davantage sur les membres et le cœur des trois compères –, ils en mettent un bon coup et abattent à eux trois un travail que dix autres artisans même volontaires auraient bien du mal à égaler (encore qu’il y ait là quelque exagération, mais c’est bien ce que ressentirait un quelconque observateur amené à se pencher par l’une des fenêtres désormais largement ouvertes sur la rue).
Ils besognent donc, et le rez-de-chaussée commence à prendre belle tournure. Et tandis qu’ils besognent, à ce moment particulier de l’après-midi où bon nombre de leurs semblables vaquent à d’autres tâches que celles qu’impose la vie professionnelle...