– Oh, non, non... j’ai tout mon temps... et puis, j’ai toujours un moment pour... » Elle s’arrête à temps, freine de justesse une de ces allusions grivoises qui en toute occasion lui brûlent les lèvres.
« Pour ? »
Elle se trémousse, détourne les yeux, puis la tête qu’elle dirige vers la fenêtre.
« Pour... » Elle soulève brutalement le rideau. « aider la police !
– Ce civisme vous honore, madame. »
Il s’est approché et ils sont maintenant l’un contre l’autre, tous deux en train de fixer l’immeuble d’en face.
« Et vous-même ?
– Hein ? »
Elle lève la tête vers la sienne et subitement lui prend l’envie de l’embrasser.
« Vous êtes nerveuse, madame...
– Denise. Madame Denise », dit-elle sans réfléchir et sans parvenir à détacher son regard du faciès pourtant quelconque de l’homme qui l’effleure...