« Alors, Denise ? et vous-même ? qu’êtes-vous parmi cette meute russo-polono-maghrébine ?

– Moi ?

– Oui, vous ! »

Va-t-elle oser lui administrer son fameux et délectable : juste une petite chatte qui réclame son lait ?

« Moi ? »

Non, elle n’ose pas et s’écarte vivement de Lazare, gagne le centre de la pièce où, durant un instant désorientée, elle s’arrête. Elle est de dos et Lazare suit les lignes déviées de sa jupe trop serrée qu’elle fait vivement pivoter d’un demi-tour pour le regarder une dernière fois

« Excusez-moi, mais j’ai à faire et mon mari va rentrer. »

avant de disparaître par la seconde porte de la chambre qu’emprunte l’instant d’après un grand garçon à la tignasse blonde et au nez retroussé...