Ils y vont. Elle passe dans le couloir, le traverse pour pousser une porte qui les conduit dans un cabinet de toilettes. En vis-à-vis de cette porte en est une autre qui les mène directement dans une autre chambre, chambre d’adultes de toute évidence.

« Ici. »

Elle désigne la fenêtre mais, à l’imitation de Lazare, a le regard posé sur le lit défait.

Stupidement, elle se sent rougir.

« Ne faites pas attention au désordre.

– J’en connais qui aiment ce genre de désordre. »

Ils échangent un regard, qu’elle rompt presqu’aussitôt pour s’intéresser de nouveau à la fenêtre :

« Ici.

– Que faites-vous dans la vie ? »

Elle a un moment de flottement et il note ses yeux étirés, presque bridés.

« Rien... enfin, je reste ici. Femme au foyer, comme on dit.

– Et votre mari ?...