– Parce que c’est ce qu’il m’a demandé : Marina. Il cherche une Marina qui habite dans la rue.
– Alors, c’est sûrement elle. Il n’y a qu’elle dans la rue qui porte ce prénom.
– T’as l’air bien au courant de ce qui se passe dans la rue !
– Oh, tu sais, ta mère et moi, maintenant que nous avons tout notre temps… »
La mère, justement, qui apparaît et embrasse son grand garçon de fils, toujours par monts et par vaux, et qui peu souvent vient embrasser ses parents.
« Bonjour, maman.
– Bonjour, mon grand. Si je m’attendais à te voir aujourd’hui ! »
Elle ôte prestement son tablier et machinalement remet ses cheveux en place.
« Je suis affreuse.
– Mais non, maman. Tu sais bien que tu es la plus belle. »
Elle rougit, sourit, puis s’éclipse en direction de la cuisine, tandis que le père et le fils passent dans le séjour...