« Salut, Olivier. »
Olivier, assis à la table, fabrique des choses innommables à l’aide de mie de pain.
Il lève la tête, instinctivement ; reconnaît son frère, grommelle un vague son qu’Hermann connaît, c’est une expression de joie ; puis il avance la tête pour recevoir la bise du frérot.
« Alors, Olivier. En voilà des belles choses ! »
Du bout de l’index, il effleure les informités qui couvrent la moitié de la table.
« C’est toi qui as fait tout cela ? »
Les lèvres d’Olivier esquissent un grossier sourire qu’Hermann ne peut faire autrement que de prendre pour un acquiescement teinté de fierté.
« Il va bien, Olivier ? »
Hermann s’est assis et la question s’adresse tout à la fois à Ulrich et à Brigitte qui vient d’entrer.
C’est elle qui répond :
« Oh, tu sais, comme d’habitude. En tout cas, si on ne considère que la santé physique, beaucoup mieux que nous...