Tu pourras croire, et je te comprendrais, que ça aussi c’est facile : c’est facile de dire : je ne sais pas ce qui m’a pris, j’étais hors de moi, c’est un autre qui parlait, je ne comprends pas quel démon m’a poussé à te piquer, t’agacer, t’agresser, puis t’insulter, c’était incontrôlable, je n’étais plus maître de moi... C’est facile, mais c’est pourtant la vérité. En tout cas, je ne vois que cette vérité-là. J’y ai beaucoup réfléchi depuis et je ne vois que ça, je ne vois rien d’autre qui puisse expliquer ou justifier ma conduite. Et crois bien que ce n’est pas si facile que ça et que ça me travaille beaucoup, car si je ne sais pas pourquoi c’est arrivé, rien n’empêchera que ça se reproduise de nouveau. Et comment t’assurer que ça ne se reproduira pas même si je suis sûr que non...