« Ah, les petites salopes !

– Putain, ce qu’on leur a mis !

– Je lui avais dit qu’elle me le paierait ! »

Ils descendent l’escalier, en ricanant et en alignant commentaires et blagues au sujet de la bonne partie de rigolade qu’ils viennent de se payer et dont Victor est en partie responsable : c’est lui qui a imposé l’idée d’un compissage final, a préconisé l’emploi du ceinturon – la sangle libre tout d’abord, puis enroulée autour de la main pour ne plus utiliser que la boucle –, deux fantaisies dont Hugues et Aubin lui savent gré, et plus particulièrement Aubin, qui n’en demandait pas tant, se serait largement contenté d’un simple enfilage avec l’appui d’Hugues qu’une heure auparavant il était allé chercher à la fête chez Bénédictine et Vivien.

« Je me la mettrais bien aussi, cette petite pute !

– Plutôt qu’une, je t’en propose deux. Dont une farouche. Et gouines, qui plus est !

– Les deux ?... »