Aussi, immédiatement après cette apparition, Bénédictine a fichu tout son beau monde d’invités dehors et, après s’être donnée une dernière fois à Vivien, a quitté l’appartement pour n’y plus revenir jamais ; et Maxime, abandonnant tout à fait l’idée de cette lettre ridicule qu’il comptait remettre à sa soi-disant aimée, est allé se blottir contre Gwladys que de ce jour il s’emploierait à protéger ; et Alix, haïssant le monde entier (dont malgré tout il soustrayait Martine) et voyant dans les traits de sa progéniture l’empreinte de ceux de voisins ou non, s’est abonné à La vie catholique et plongé dans les ouvrages de Françoise Dolto...

Ainsi, chacun chacune à sa manière, a répondu à l’appel diffus et impalpable d’une entité au-delà de lui et d’elle-même ; une entité qui, un jour, s’est vêtu de douleur et, depuis, trône en tenue de plastique ou de métal au-dessus des portes, d’autels ou en tête de défilé de mélopistes, et à présent siège au creux de leur être afin de présider à cette destinée dont ils ont tout à fait perdu le contrôle...