Quant à Charles le Bon, point, et cela chagrine beaucoup Charles. Que cette liste soit complète, il ne peut l’assurer, mais du moins la considère-t-il exhaustive, car elle est commune à pas moins de huit dictionnaires d’éditions et d’époques différentes (encore que ça ne soit pas suffisant, car il a omis un Charles Édouard Stuart, dit le Prétendant ou comte d’Albany ; un Charles de Blois ou de Châtillon ; un Charles-Auguste ; un Charles VII et une autre VIII Knuttsson en Suède ; un Charles de Cossé ; un autre de Valois et un dernier d’Orléans). Et il ne peut l’ignorer, comme il ne peut entamer la rédaction de son ouvrage sans cet élément qui peut-être est un maillon indispensable à la compréhension du déroulement des différentes lignées de Charles – dont il pense faire partie – auxquels il a décidé de consacrer les dernières années de sa vie.
Perplexe et désorienté, il soupire ; et en se rappelant que son prénom vient du latin Carolus, il décide de s’octroyer une pause et de s’en offrir une, bière reine que n’aurait certainement pas désavoué Charles, régent de Belgique...