Il se sent tout à coup désemparé ; cherche une relation ou une correspondance, cherche un lien dans l’œuvre, un rapport qu’il ne trouve pas ; et de ne pas trouver, d’avoir omis quelque chose qui sans nul doute est important – bien que rien dans le ton d’Hervé ne l’ait laissé supposer, mais le simple fait qu’il ait dû le souligner (détail certainement plus significatif que ces trop évidents clins d’œil à deux artistes renommés que quiconque aurait pu relever) est, à sons sens, un indice d’importance –, le désarme, le laisse pantois et interdit ; et de ce fait même, l’irrite, l’agace, le crispe, comme s’il s’agissait là d’un affront ou d’une offense patiemment préparées par l’artiste dont le revirement soudain, le changement d’attitude à son égard après des mois de refus et de rejets, s’expliquent à présent.
Raoul tâche de ne rien en laisser paraître et de se ressaisir au plus vite ; et afin de ne pas laisser croire qu’il est en attente d’une réponse, fait de nouveau face aux planches auxquelles il applique ce nouvel élément, Céline, qui déjà, travaille, fait son ouvrage, son office, et sensiblement modifie et altère sa première impression de ce qu’il n’hésite pourtant pas à appeler œuvre plutôt qu’esquisse ou notes de travail...