Les planches sont recouvertes de photographies, toutes en noir et blanc, et, selon toute apparence, rangées en trois thèmes différents. Les premières, tout à gauche, montrent une série de détails de membres humains, supérieurs autant qu’inférieurs : coude, genou, aisselle, cheville, poignet, phalange, tarse, orteil, mollet, partie de cuisse ou de biceps, doigt, paume, plante... Les deuxièmes, tout à droite, exposent, sous différents angles et en plans plus ou moins rapprochés, des vues d’une petite culotte féminine enfilée : plis, ombres, à-plats, rotondités au niveau de la fesse, tensions à la hanche ou à l’entrejambes dévoilé, ou plissures au ventre lorsqu’il est dissimulé, marques de l’élastique à la chute des reins... Les troisièmes, toutes en très gros plan, sont consacrées à diverses parties d’une tête : œil, joue, lobe, bouche, nuque, narine, cheveux, articulation de la mâchoire, portion de front, courbe du menton...
Il paraît tout à fait impossible de reconnaître le visage concerné, et rien ne permet vraiment de définir l’âge de la personne photographiée, ni même de dire s’il s’agit d’un même modèle. Pourtant, Raoul subodore qu’il s’agit de la même personne, et que cette personne, à son humble avis, est très jeune...