C’est effectivement sur les deux dernières qu’elle est la plus belle, comme s’il y avait eu là volonté d’une progression de la part d’on ne sait quel maquettiste qui lui-même aurait succombé à son charme et n’aurait eu d’autre choix pour la célébrer que de classer, par ordre croissant, les divers stades de sa beauté. Mais c’est comme si, car en réalité il n’en est rien, c’est évident, et Fabrice s’en rend parfaitement compte ; il n’y aucune raison, dans une telle publication, de privilégier tel modèle plutôt qu’une autre, et si elle se trouve là être la plus belle, elle est aussi la plus ordinaire, la plus effacée, alors que par ailleurs elle se montre plus suggestive – dans l’expression du visage ou dans la posture – ou simplement plus dévêtue, alors que là elle n’est que debout, dans une attitude presque gauche, revêtue sur l’une d’un chemisier pauvre en tissu imprimé et d’un jupe bleue, droite et simple, et sur l’autre d’une simple robe droite et ordinaire – pour tout dire : très bonne femme –, faite du même tissu imprimé, et le visage est simplement souligné d’une esquisse de sourire où l’on peut presque voir de l’embarras et de la timidité...