Mais il ignore quelles sont les chambres qui donnent sur la rue...

« Au premier ou au second ?

– Puisque j’ai le choix, au second. »

Alors, en désespoir de cause, Jules décroche quatre clefs, de la 5 à la 8, celles qui selon toute vraisemblance correspondant aux quatre chambres du second étage où il n’a jamais mis les pieds, et s’extrait du guichet, s’avance vers le corridor de l’escalier que l’homme au pardessus crème emprunte à sa suite jusqu’au second étage où effectivement se trouvent les chambres 5 à 8.

Il lui reste à présent à déterminer le bon côté. Il opte pour la 5, au hasard ; dont il ouvre la porte et qu’il éclaire machinalement, en s’apercevant aussitôt de son erreur, en se rendant compte qu’il a été trop hâtif car, une fois la lumière allumée, il lui est impossible de savoir de quel côté donne la fenêtre.

Mais déjà l’homme s’avance et Jules s’efface pour le laisser entrer. L’homme s’arrête au centre de la chambre et, après un bref survol de l’ensemble, dit :

« C’est très bien. Ce sera parfait... »