p. 109 : « Une remarque ironique de ma femme, sur mes petits comptes, [...]. » Premier signe d'existence de sa femme en tant qu'individu et non comme partie obscure d'un « nous » dont, de toute manière, il s'octroie largement la majorité... Je ne sais toujours pas comment elle se nomme. Du reste, je ne le saurai jamais, pauvre être anonyme qui perd son identité dans les méandres difficultueux de l'être pensant qu'elle nourrit et couve...

p. 124 : « Je vois le chômage s'étendre et s'installer, comme se sont installés dans ces villages malsains et mal soignés [il se trouve en Provence], la tuberculose, l'alcoolisme et la misère héréditaire. » Et alors ? ai-je noté. Le contexte est qu'il faut absolument récurer, nettoyer toute cette crasse indigne d'un beau pays de progrès, éduquer ces hères qui le composent, leur apprendre à vivre différemment, à abandonner leurs sale habitudes ancestrales. Le faut-il absolument ? Sont-ce véritablement des populations en perdition qu'il faut recueillir, guider et lustrer ?

p. 125 : « Rationalistes : les immobiles, les misanthropes, ceux qui ne veulent pas avoir de prochains,
ceux qui refusent de connaître par le risque, c'est-à-dire par la souffrance. Les clercs “ parfaits ”. » ???

p. 160 : mention à Casa :
« C'est de Casanova que Ligne écrit : “ Il ne croit à rien excepté ce qui
est le moins croyable, étant superstitieux sur tout plein d'objets. ” »
...