p. 166 : « Un fort vent
doux passe de grandes caresses sur le pelage d'oliviers de la
colline toute proche. »
Les petits accents poétiques, forcés, à l'image des détails
d'ambiance, pour faire écrivain, en tout cas littéraire, et
qui, bien sûr, sonnent faux.
À la même page, second signe
d'existence de la femme :
« Au moment où ma femme allait secouer les miettes de la
nappe
par la fenêtre, au-dessus du poulailler, elle a vu le
pigeon et m'a appelé. »
p. 173 : « J'ai parlé à
R. de mon projet de publier sous le titre de Journal d'un
intellectuel en chômage les pages que je suis
en train de
rédiger à temps perdu. »
Penser n'est-il pas un métier ?
Un intellectuel pourrait-il donc perdre son temps ?
Considérations politiques,
humanistiques, religieuses. La culture, le peuple, la
fraternité.
Désillusion sur le monde et les
« gens » que durant ces mois il a approchées et
côtoyées.
Je note la tardive et abrupte
bouffée cléricale du personnage qui dès lors se révèle un bon
chrétien, je ne l'avais pas soupçonné jusqu'à ce
moment-là. J'ai oublié de relever la page...
10 juillet 1999