Je poursuis avec le même plaisir. « Et avec crudités » toujours, que j'ai l'impression de découvrir. Je ne connais plus le même agacement que la première fois, et je cherche toujours la particularité de cet écrit, de ses écrits en général, encore qu'à bien y réfléchir, cette particularité soit tout simplement la sienne. Une personnalité, un cas. Je loue son acuité, parfois effrayante, sa lucidité, glacée, non moins effrayante. Si j'étais un véritable éditeur, je prendrais tous ses textes sans la moindre hésitation, sans en changer une virgule, avec ses maladresses, ses défauts, ses lourdeurs, maladresses et défauts qui font partie intégrante de la qualité de son écriture et de son existence (de son monde, pourrais-je dire). Jean-Stéphane a quelque chose d'habité auquel (à laquelle ?) il ne faut pas toucher... Ces espèces d'imbéciles qui lui font réécrire ses textes sont juste bons à casser des cailloux...