Dehors, il fait beau. Je suis à mon bureau au bureau et je relis « Six jours à Orval ». Au-dessus, tapent les pas sur le sol de la cantine – qui est donc mon plafond. En lisant, j'attends l'heure de ma deuxième cigarette ; elle ne me manque pas vraiment, mais je serai content de l'allumer... Je goûte tout particulièrement ce moment : des airs de printemps dehors, quelques pépiements d'oiseaux, la rumeur de l'autoroute, mon regard qui va du ciel aux lignes de Jean-Stéphane...

 

9 mai 2001