Ces lettres à une amie sont plutôt celles d’un amant que d’un ami (bien qu’à cette époque, il y ait femme et enfant, mentionnés dans les lettres). Et en effet, je voulais savoir de qui il s’agissait, qui était cette énigmatique Vénitienne, et j’ai lu la quatrième de couverture pour apprendre qu’effectivement, il s’agissait d’un amour (apparemment non partagé). Mais rien n’est dit quant à l’identité de l’aimée… J’apprends en outre qu’elles ont été rédigées en français (cela explique certaines maladresses que je pensais imputer à la traduction). Combien d’hommes et de femmes dont c’est la langue maternelle pourraient prétendre à cette qualité-là, qualité de son écriture dans une langue qui n’est pas la sienne ?

 

27 septembre 2001