Autre livre de la cargaison d’hier à Bruxelles, Lettres à une amie vénitienne de Rilke, Arcades, Gallimard, dont j’ai lu les deux premières pages, c’est-à-dire la première lettre, au Cirio en avalant ma première gorgée de St Feuillien (que la bière est bonne, et quel dommage que je la supporte si mal et ne la réserve plus donc qu’à des occasions rares)… Rilke y parle beaucoup de solitude et de travail (de sa solitude et de son travail) ; et aussi de force. La force (cf : Eva Hesse). Cela me fait penser à la discussion que nous avions eue, Léo, Lise et moi, au sujet de la foi, au cours de la dernière soirée chez nous, Léo et moi défendant la notion de foi, Lise ne parvenant pas, comme beaucoup, à ne pas l’assortir de sa connotation religieuse. Peut-être que Léo et moi devrions parler de « force » plutôt que de « foi » ; « force » dit peut-être mieux ce que « foi », trop entaché, a tant de mal à faire passer