J'avais relevé les deux première lignes dans un précédent bulletin.
Je ne connaissais pas l'existence des suivantes.
C'est un fragment de
HYMNUS, AD COMPLETORIUM
(de qui ?). Le traducteur note :

« Que les rêves restent au loin, et les obsessions nocturnes ;
contiens notre ennemi pour qu'il ne salisse pas nos corps fatigués. »
et ajoute : « d'après la traduction en catalan de [...] ».
C'est sans doute ce qui explique les maladresses et les erreurs.
Ainsi :
-
PHANTASMATA, d'où vient « fantasme », bien sûr,
mais qui à l'origine est une vision, un fantôme,
qui n'ont pas forcément un caractère obsessionnel.
-
HOSTIS : ce n'est pas l'ennemi, mais l'étranger,
celui qui vient d'ailleurs, soit : l'autre, et donc l'hôte.
Aucun caractère particulier n'y est attaché.
-
CORPORA : c'est tout simplement les corps, et rien d'autre.
À vérifier
POLLUO, à tout hasard...
« Polluo », de por et luo, soit en avant et laver, baigner
(lavo, du grec
louw) – à ne pas confondre avec luo, « délier, payer »
du grec
luw – soit : mouiller (de manière à salir),
d'où salir, souiller ; profaner, déshonorer ; séduire (une femme)
[cas où s'affirme une fois de plus le caractère négatif de la séduction,
n'en déplaise à Léo]...