Je lis Les fiancés de Venise avec beaucoup de plaisir. Ce personnage d’aristocrate ruiné qui exerce les fonctions de chef de la police de Venise en 1863 me plaît. Ils vont et viennent d’un bout à l’autre de Venise, je les suis et ça me plaît. Dans quelques jours, j’y serai… Pour le reste, je ne sais que dire qui n'ait déjà été dit. Une différence pourtant : le rez-de-chaussée est sens dessus dessous. Ça devait arriver, je l’attendais, c’est arrivé. Ça m’a mis en rage hier soir en rentrant du bureau ; j’ai fait la tête, ai disparu aussitôt après le plat principal. Je suis monté, me suis mis aux Fiancés, quand une demi-heure plus tard, Éléonore est entrée dans mon bureau avec le petit dans ses bras. Elle l’a posé sur le sol, a emballé un livre et est allée jouer avec lui dans la chambre d’Armel. Lorsque j’étais rentré, la musique allait fort dans le salon d’hiver et Laura dansait avec le petit. Ils étaient tous excités et je n’aspirais qu’à me retrouver au calme du second ; et Éléonore se met à jouer avec lui à deux mètres de moi. Je bouillais, et à un moment donné, je suis allé la voir et lui ai dit : « I’m sorry, but I can’t concentrate. » Elle m’a regardé, n’a rien dit, je suis descendu essuyer la vaisselle...
25 mars 2015