Elle a hésité à acheter le lustre art nouveau que Doriane avait repéré, nous avons repris la route : Audreuse sous le vent, Roeux-Wim par la côte (quelle belle vue) et les dunes (avec une pensée pour Dumont niché je ne sais où, puis à ce qui devait s’y passer la nuit – réminiscence et ce n’est pas la première fois : le conducteur de mon adolescence alors que je faisais de l’autostop – « il paraît qu’il s’en passe des belles, dans les dunes, la nuit ! » ; c’est une heure plus tard, alors qu’il me déposait en pleine campagne, qu’il m’avait proposé une pipe). Je ne me sentais pas très bien, il fallait acheter du pain, je me suis arrêté à Roeux-Wim. Nous avons acheté du pain et des pâtisseries (dont un brownie sans chocolat qu'Éléonore a trouvé infect et moi pas trop mal), elle a voulu jeter un œil au centre, j’en ai profité pour allumer la cigarette que j’avais emportée à tout hasard (je me doutais bien que ça allait traîner), elle est entrée seule dans une chocolaterie puisque je fumais (mais je me doutais aussi qu’elle voulait y acheter un cadeau et je ne l’ai pas rejointe une fois ma cigarette achevée). Plus loin, il y avait une boutique de produits locaux chic (la boutique). « Tu ne veux rien pour ton jour de naissance ? » Que pouvais-je y trouver ? J’ai choisi trois bières et une bouteille de vin (lui pas local), puis nous avons repris la route, bouchée dans le centre, j’ai pris par Cinssant, et de là, St Marc, la Colonne (avec comme d'habitude un regard pour Napoléon et une pensée pour La Tache), la grande descente du Sentier Bleu jusqu’aux Tuileries, et boulevard des Cloches (avec un regard pour la fresque primée – nous l’avons découverte dans le journal local, que nous épluchons chaque matin et je me demande parfois si ce n’est pas « mieux » que L’Immonde) et enfin la librairie…