Nous avons parlé de tout et de rien, surtout de tout, littérature, écrits, amours passées, stratégies littéraires, tactiques d’écriture. J’ai appris avec bonheur et soulagement qu’il n’avait en rien renoncé, qu’un désemploiement n’était pas de ces bas coups susceptibles de modifier en quoi que ce soit la marche d’un prince, que son silence d’écriture n’était qu’un masque à la préparation de trois ouvrages, dont un recueil de nouvelles. « J’aurais dû m’en douter », me suis-je exclamé à un moment donné.
23 mai 2007