91 « Il pressa sur… »
« Il pressa sur un bouton […]. » (Traduit littéralement, « pressed », je suppose.)
Non, il appuya sur un bouton. (Ou alors, à la rigueur, pressa un bouton)…
112 « Slug c’est aussi… »
« “ Bonjour Slug ! ” “ Bonjour Frisco ! ” Ni l’un ni l’autre n’avaient aimé ces surnoms, de prime abord. […] “ Au cas où tu ne le saurais pas, Slug, c’est aussi un grand feu dans une chaudière de locomotive. ” » « Aussi ? », se demande le lecteur français. Oui, « slug », c’est en premier lieu une limace. Sophie aurait pu (non : dû) le préciser…
130 première relation passée sous silence…
Il aurait été intéressant qu’elle soit décrite en détails. L’autrice s’y est sans doute refusée : pudeur, puritanisme, incompétence ? Deux créatures particulières, voire exceptionnelles, une jeune fille, un jeune homme, ils se connaissent et se fréquentent depuis l’enfance, on se doute qu’un jour ou l’autre ils « passeront à l’acte » ; oui, ça arrive, voilà, il l’embrasse… et ils se rhabillent. Des dizaines de pages pour décrire par le menu la nature exceptionnelle de leur caractère et de leur comportement et la rencontre des deux via le sexe (l’amour ?) est passée sous silence, alors que l’on peut supposer (imaginer, espérer, en droit d’attendre – et je l’attendais) que l’union de leur corps ait dû être à la mesure de leur personnalité et donc sa description inévitable, indispensable… C’est ensuite que je me suis rendu compte que ce texte avait été écrit dans les années quarante et il n’était évidemment pas question qu’elle entre dans le détail (ça l’avait peut-être soulagée : en aurait-elle été capable ?)…