Proust au soleil (et sans vent). Phénoménal et délicieux ; cela m’est venu comme ça alors que je montais avec l’intention de commencer à reporter les notes déjà innombrables… (Du mystère de l’encre qui pâlit au fur et à mesure de l’écriture. Ça m’intrigue et me tracasse ; le papier ne peut en être la cause ; je n’utilise plus la même encre – Pelikan à la place de Waterman –, mais ça ne me semble pas non plus être une explication…) Hier, bricolage (la porte du placard du grenier), jardinage (désherbage, fin de l’allée circulaire – de l’allée, en somme, il n’y en a qu’une –, circulaire comme le « livre circulaire » que serait la Recherche d’après ?* (quel nom alors donner à Mai ; un livre sphérique ?)… « Je me convertis à l’ordinaire », ai-je écrit à Innocent cette nuit. Il est vrai que je n’ai pas mis le nez dans un quelconque écrit depuis une semaine, à peine le dixième épisode de LNV qui pourtant devait se boucler en un tour de main (« vagues »)…
* je ne le retrouve pas, alors que je l’ai lu il y a dix minutes, c’est dans les pages 390...