Je relève, page 118 : « Et ils ne finissaient par ne plus voir que deux grappes de fleurs violettes […]. » Proust, L’affaire Lemoine par Gustave Flaubert. Je l’ai peut-être déjà relevée (mais ai-je déjà lu ce pastiche ?) (Je fais pivoter mon siège et le trouve sur la première étagère, dans une belle édition de 1933, Œuvres complètes de Marcel Proust, tome huitième, Pastiches et mélanges à la NRF ; je le tire à moi, le feuillette, puis vais voir dans Le Livre du site ce que j’en avais dit ; je m’aperçois alors, avec stupéfaction, qu’aucun lien n’y est attaché, puis, de retour au livre, qu’il ne comporte pas d’ex-libris. Je l’aurais donc acheté et lu avant 1989 ; ou peut-être pas lu si j’en juge d’après ce qui y figure, titres que je connais et que j’ai sans doute lus ailleurs, dans d’autres éditions, séparés. Mais quelque chose me dit que je l’avais acheté à l’époque de Billy, chez le bouquiniste près de la gare que je fréquentais régulièrement. Je ne l’aurais donc pas lu ; pas cet exemplaire en tout état de cause (je constate en outre que, suite au déménagement, c’est un peu le foutoir dans ma marcellothèque puisque les livres à son nom et ceux qui lui ont été consacrés – sauf les grands formats, question de hauteur d’étagères – sont mélangés… Il me semble que je possède une édition plus récente de Pastiches et mélanges… (Oui et non : je trouve L’affaire Lemoine dans Écrits mondains en 10/18 – joint à d’autres pastiches –, mais pas Mélanges. Je verrai une fois que j’aurais tout classé…) Puis, page 135 : « Cette image des fleurs violettes est au centre de la rêverie du narrateur […]. » L’agrégée. « […] cette terre torrentueuse où la duchesse m’apprenait à pêcher la truite et à connaître le nom des fleurs aux grappes violettes […]. » Proust, peut-être déjà relevé. (Oui.) « […] par une alchimie mystérieuse, les grappes de fleurs violettes sont devenues une image proustienne à part entière. » L’agrégée (et je me permets de ne pas partager son point de vue...)