Nous sommes allés au laboratoire d’analyses de la place de Lorraine pour une prise de sang, chacun la sienne (pas commune). Au retour, je me suis installé la table de la terrasse pour y poursuivre La boîte à révolutions (titre étrange en soi), entamé hier (avec mes gants de laine : il fait frais à l’ombre). Je suis allé le chercher hier à L’Horizon. Lorsque la libraire l’a posé sur le comptoir, j’ai pensé qu’il y avait erreur et, à la vue du prix, nous avons eu la même réaction : « Dix-sept euros ? » « C’est vrai, ils exagèrent ! » a-t-elle dit. Ça fait une cinquantaine de pages, à peine plus épais qu’une plaquette… Un dessin illustre la couverture, sans doute de sa main – il n’y a pas d’indication – et les idéogrammes qui ornent le dos des livres en arrière-plan (manga ?) semblent attester. Il n’empêche, c’est plutôt une bonne surprise. Des onze « nouvelles » – c’est ce qui figure sur la couverture et la quatrième de couverture, alors que la page-titre dit « contes » et j’irais plutôt dans ce sens-là, ou alors « récits » –, j’en ai lu sept. C’est étrange, un peu déconcertant, à l’écriture un peu précieuse (académique ? quoique non), mais maîtrisée, et avec quelque chose d’agréablement suranné. Comme je l’ai écrit sur le marque-pages, c’est Amélie au XVIIIe siècle (Amélie pour l’insolite et l’oscillation, le XVIIIe pour l’écriture)… J’ai ensuite passé du temps au Livre de septembre pour le site. Pour le reste, cœur, poumons, c’est plus ou moins revenu à la normale…
6 octobre 2022