En définitive, il s'agit bien d'un journal, du moins : le journal est bien l'origine du texte. C'est ce qu' « explique » Bernard Noël en quatrième de couverture (pauvre texte où j'ai bien cru entendre comme de la monnaie cliqueter). Roman, dit-il aussi. Non, il ne s'agit pas d'un roman, ni même d'un puzzle – qui suppose un achèvement préétabli – car rien d'un véritable montage, d'une construction n'apparaît. C'est patchwork qu'il faudrait dire. Ou encore : vrac... Le roman suppose une certaine linéarité, une certaine continuité ; un fil, aussi ténu soit-il, une idée ; suppose la poursuite d'un but, d'un objectif que les différents composants du texte vont concourir à atteindre (?). Alors que pour l'instant, il ne s'agit que d'un agglomérat de réflexions, de commentaires dont le strass de l'intellect est le noyau. Prétexte, donc ?... Où est le souci littéraire ? où est la question du temps puisqu'il s'agit d'un journal ? Où est la vie de ce « journal » ?... Mais je n'en suis qu'au tout début. J'attends...