Cette nuit, j'ai choisi Prospero's Cell
de Durrell dans la souffrance,
en ai entamé quelques pages. Ça ne me dit rien
de bon. J’ai donc repris A Year... À la page 68, Rose écrit :
« In a way the whole of Lost
Time is an effort to reproduce in the reader what Marcel felt when he ate
the tea-soaked madeleine and recaptured his past. That is what literary work is
about, and it is
work. » À réfléchir. (« Recaptured »
est intéressant – et malheureusement intraduisible…) (À la réflexion, il n'y a
pas à y réfléchir, d'autant qu'elle confond l'extra-temporalité créée par la
dégustation de la madeleine avec la recherche d'un quelconque souvenir, d'un
quelconque élément du passé. Ce n'est le passé qui importe ici, mais bien le
présent imbibé du passé...)