p. 29 : « reading Proust [...] as a religious practice. »

« lire Proust à la manière d’une pratique religieuse. »

Je me « plais » à imaginer (quoique je préfère que cela reste  au stade de l'imagination) la Recherche lu d'ici quelques siècles comme l'est la Bible aujourd'hui. Dieu Marcel. Balbec, Combray, Doncières comme des lieux saints, courus par des pèlerins (mais ne l'est-ce pas déjà un peu ?)...

« [...] the Whole Earth Catalogue of Human emotions, the sacred text that seers consult for answers, the chicken entrails they read. Moreover, Proust's style had persuaded my mind and changed my literary taste. »

 

p. 30 : mention à Pierre Ménard de Borges : tentation de l'auteur de réécrire la Recherche.. (à noter tout de même le « Catalogue des Émotions Humaines du Monde Entier », c’est-à-dire confusion de l'Occident avec toute la planète ; sans doute doit-elle secrètement regretter que Proust n’ait pas été états-unien ; cela aurait pu lui donner la joie de réduire ce catalogue à la seule partie terrestre comprise entre le Canada et le Mexique...)