Hier journée semblable à d’autres, surtout depuis que je suis seul (Éléonore devait rentrer dans la soirée, « ne nous attends pas pour manger, nous mangerons avant de partir », à minuit, aucune nouvelle, je m’inquiétais, ai appelé, l’ai réveillée : elle est toujours à l’appartement ; dois-je me fâcher qu’elle n’ait pas prévenu ?). J’ai revu le 25 décembre pour l’exposition (beaucoup de travail) et je suis en train d’achever la relecture du 24 (deux passages étaient à déplacer de l’un dans l’autre, j’en ai profité pour tout revoir), de bien meilleure tenue et je prends beaucoup de plaisir à revoir cette journée (mes yeux se ferment, mon écriture est exécrable). Pour le reste, livres, poste, quelques courses, repas avec La Prisonnière avant et après, guitare (tiens ?), et Bach (je me demande pourquoi je m’obstine – m’acharne – à essayer de jouer des pièces que je ne saurai jamais jouer convenablement ; mais j’y prends du plaisir, alors pourquoi me le refuser ?). Mes lombes sont fragiles (il ne faut pas, demain, que j’oublie de prendre Manue en photo pour l’album…