Je ne cache pas qu'au moment de la « révélation » finale au sujet de W., les dernières lignes, pratiquement, où la métaphore bascule, j'ai eu la gorge serrée... Je ne suis pas loin de trouver ce texte admirable... Voilà qui me laisse très songeur, à propos de Perec, de la littérature, de ce type de littérature (je ne peux qu'y adhérer, évidemment)... W., au fait. Je parlais des similitudes. Elles se sont encore confirmées lorsqu'on apprend que W., en plus d'être une société, est une île, un village, un lieu où, entre autres choses, l'on pend. En outre, W. est ici aussi un autre nom pour la guerre. On ne manquera pas, si SdeF se voit un jour publié, de faire le rapprochement et de voir dans « mon W. » un appel (rappel, clin d'œil, hommage, plagiat ?) à Perec ; alors que ça ne l'est pas ; encore que je puisse m'amuser à le feindre. Il n'empêche. Tout cela me trouble beaucoup... Je note aussi que Perec est polonais et qu'il a vécu à Lans (Villars-de-). Pourquoi pas ? Je rappelle, tant que j'y pense (mais c'est écrit sur mon marque-pages : je me suis bien gardé d'oublier de noter ça) que Ramuz a vécu à Lens (Suisse)... Autre note sur le marque-page, après avoir vu le titre Les Revenantes du même Perec : « Il ne disait pas les revenantes, mais les revenants de Nantes... »

17 décembre 1993